Une très longue randonnée pédestre de Villars-sur-Ollon aux Diablerets en passant par le Chamossaire 2112m et Bretaye. Départ gare de Villars-sur-Ollon, rejoindre la croupe qui monte à partir de Chésières jusqu'au Col d'Argnautes puis le Roc d'Orsay, puis le Chamossaire et descente sur Bretaye à partir de là c'est déjà suffisant pour une course intéressante! Mais ce jours là, il en fallait beaucoup plus, nous nous mîmes donc en route pour Les Diablerets en longeant le flanc sud du massif de Bretaye jusqu'au Col de la Croix, suivit d'une descente ultra-rapide le long de la ligne du téléskis la Jorasse.
Phénomène intéressant: le foehn ayant soufflé de manière magistrale les parties exposées au vent généralement les plus hautes étaient dépourvues de neige, tandis que plus bas, protégé du vent elle persistait, résultat 0 cm de neige à +2000 au Chamossaire et 20 cm 400 mètres plus bas à l'abri du vent.


La terrasse du Roc d'Orsay pour nous tout seul! Et une petite photo du Pic Chaussy et de la Tornette!



Un merveilleux pylône bleuté et une antenne géante contrastent avec les formes primitives de la montagne ... Italique pour ironique! Mais étonnamment la grande majorité du parcours est épargnée! Et les pylônes rencontrés n'ont pas trop gêné notre champ visuel.

Une petite sortie riche en animaux virtuels jeudi de cette semaine du côté de Bretaye, en commençant par l'arrêt des Bouquetins qui se trouve juste avant avant le terminus et qui permet de faire une jolie montée hors chemins (prudence) jusqu'au sommet de l'Aiguille de Bretaye où je n'ai pas croisé un chat durant la montée. La descente sur Bretaye étant très courte et le lieu très motorisé en raison de la préparation de l'ouverture des pistes je décide de prolonger la sortie jusqu'au Col de Soud avec un chemin moyennement enneigé, en pleine confiance un petit jogging avec de simples chaussures de montagne et guêtres fut tentant jusqu'à rencontrer une plaque de glace camouflée sous la neige qui m'offrit mon premier coup du lapin, mais il a fallu continuer en fait sans trop de problèmes jusqu'à la prochaine gare du Col de Soud (qui était bien dessous ), puis réaliser que j'étais probablement assis tout près de quelqu'un ayant une grippe de cochon, pour, après avoir passé par Aigle atterrir à Lausanne où mes commissions cyclistes n'allaient quand même pas souffrir de cette "petite" compression de vertèbres à noter que la circulation étant plutôt vache un rétroviseur aurait été très pratique pour éviter de finir comme nos pauvres hérissons campagnards, Heureusement tout s'est bien terminé sans même un petit coup de cafard.