A ma grande surprise les concepts d'hypermobilité pédestre, d'hypermobilité cycliste, d'hypermobilité musculaire, ou d'hypermobilité douce semblent complètement absent d'Internet si l'on y attribue la valeur sémantique de transport, vérifications à l'appui, à part ce site bien sûr et ce qui viendra après :

• "hypermobilité cycliste"
• "hypermobilité pédestre"
• "hypermobilité musculaire"
• "hypermobilité douce"

Les variations d'orthographe et les tests en anglais semblent aussi confirmer cette constatation!

Pour quelles raisons étranges cet état de fait sur l'ensemble du vocabulaire internet et sans doute aussi au niveau des conversations de tous les jours ? Et bien le terme hypermobilité semble être monopolisé par son sens absolu, c'est à dire la mobilité maximum donc forcemment mécanisée et grande consommatrice d'énergie, mais le sens relatif de l'hypermobilité est extrêmement important dans le contexte social, économique et écologique d'aujourd'hui, en effet la mobilité douce et surtout à énergie musculaire humaine comprend une panacée de solutions pour un grand nombre de problèmes (obésité, stress, dépression, pollution etc.), et le fait de pousser dans certains cas son utilisation au maximum devrait avoir un effet motivant sur de nombreuses personnes, dont votre narrateur!

Pourquoi est-t-il incontestablement logique de parler d'hypermobilité douce ? Parce que comparativement à la mobilité normale l'hypermobilité douce est remarquable et inspiratrice, voilà quelques chiffres :

• Le record de vitesse dans un vélo couché et caréné dépasse les 130 km/h à plat! C'est à dire capable de dépasser une voiture roulant à vitesse normale sur une autoroute!
• Un cycliste bien entraîné peut avec de bonnes conditions météo sans problème dépasser les 300 km de distance à plat!
• Un marcheur bien entraîné peut randonner à bonne vitesse de l'aube à l'aurore sans ressentir aucun problèmes d'ordre musculaire ou articulaires, ni présenter la moindre cloque, ce qui pour une journée d'été de 18 heures à 5km/heure représente quand même 90 km! Cela donne d'ailleurs des idées par rapport aux fameux 100km de Bienne qui vu l'heure de départ impliquent de toute façon une nuit blanche, dans les fait en y incluant des bouts de courses à 10 km/h sur la bagatelle de 20 km on termine effectivement en 18 heures, le second souffle et les endorphines aidant on prendra même un peu d'avance

Remarque : bien entraîné signifie aussi en bonne santé. Consultez votre médecin avant de vous lancer dans du sport extrême.

L'hypermobilité douce est aussi une hypermobilité absolue dans de nombreux contextes :

• Le train qui dépasse les voitures coincées dans les bouchons.
• Le cycliste qui se joue des obstacles citadins.
• Le piéton qui fait ses achats de proximité sans se préoccuper de quatre parcages, déparcages successifs tout en s'offrant une petite musculation du dos et des jambes complètement intégrée au parcours.

Conclusion : l'hypermobilité douce me paraît maintenant encore plus attractive qu'avant la rédaction de ce petit article (très sérieusement d'ailleurs) et intégrable dans un plan d'hyper-forme physique pour des randonnées hyper-satisfaisantes