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Les loups dans le contexte de la randonnée pédestre

Difficile de parler des chiens de protection sans parler des loups, difficile aussi de savoir comment la situation va évoluer en Suisse, sachant que le contexte géographique et la densité de population est quand même passablement différente de chez ses grands voisins chez qui le loup a eu un petit peu plus de "chance". La reconquête territoriale est donc hélvétiquement débutante, quelques individus et groupes repérés, il est intéressant et très complexe pour la Suisse d'estimer comment vont se définir les zones d'équilibres à venir au niveau de la densité des populations de loups, considérant :
  • les espaces disponibles
  • le gibier présent sur ces territoires
  • la recomposition territoriale avec les autres prédateurs
  • la réaction des populations et l'efficacité de l'encadrement légal de la situation
  • les mesures de protection des troupeaux statiques (enclos, bergerie), et dynamique : bergers et chiens
  • "l'utilisation" des quotas de bétails ou leur dépassement
  • l'adaptation à la proximité urbaine
  • d'éventuels croisements entres chiens sauvages (ou momentanément libérés) et des loups


Evolution intéressantes où les opinions extrêmes s'affrontent, les uns affirment que le loup ne présente aucun risque pour les humains, tandis que les autres le diabolisent! Où se situe donc le niveau de risque (ou d'aubaine) dans le contexte de la randonnée pédestre en Suisse ? Actuellement sans aucun doute extrêmement faible du à la rareté de l'animal et à sa prudence, mais une fois les territoires du loup établis et son nombre un peu plus élevé, des différences comportementales auront forcement lieux et seront en étroites synergie avec les réactions de la population humaine. Des meutes parviendront-elles à s'établir durablement hors du parc national des Grisons où l'on peut supposer que cela ira de soi ? Un marcheur seul peut-il être confortable en présence d'un loup un peu trop curieux, et d'une meute ? Les endroits où il y a actuellement des meutes de loups bien établies ont généralement aussi des ours, les autochtones sont déjà accoutumés à adopter un comportement extrêmement prudent, aurons-nous cette prudence suffisamment tôt, ou des comportements humains à risques vont-ils déséquilibrer la situation? Par exemple en plaçant des appâts, ou en nourrissant des loups pour les photographier, induisant chez ces derniers une témérité vis à vis des humains et une forte association entre nourriture et bipèdes. Désirons-nous vraiment un contexte de plus où la vigilance et la prudence seront indispensables ? Avons-nous encore le choix ? Est-ce de l'écologie efficace que de mettre en place les infrastructures permettant le retour du loup (subsides, protection etc.) quand de l'autre côté, l'augmentation de la population, le parc automobile et le bétonnage continue de plus belle ? Cela aidera-t-il à une prise de conscience ?

Quelques liens intéressants :
Rassurant :
Inquiétant :


Pragmatisme de circonstance et idées photos pour les randonneurs particulièrement aventureux en laissant les questions précédentes en suspend :
  • Deuxième question : comment rapporter quelques photos de loups suisses, de quoi faire un scoop! (*1) Voilà quelques idées et remarques :
    • Supposons (quasiment aucun risque que ça arrive par hasard pour le moment!) que vous soyez approché par un loup moyennement agressif et réussissiez à maîtriser une caméra en même temps qu'une certaine distance de sécurité. Scoop garanti, quoi qu'il y aura de gros soupçons si le scénario est sans bavure, qu'il y aurait eu une préparation un peu trop poussée, voir une mise en scène avec un "loup" apprivoisé, et de toute façon les situations provoquées n'apportent pas la satisfaction des témoignages naturalistes, le plan suivant semble donc plus attirant.
    • Une photo de loup suisse sauvage dans les conditions actuelle relève d'un véritable défit et devrait donc être le point culminant d'un affinage de techniques de photographie animalière, comprenant : une excellente compréhension du milieux, un matériel approprié, des affûts et de nombreux jours à disposition
    • En fait une expérience en sangliers, renards et chevreuils semble nécessaire avant d'espérer photographier un sujet plus difficile comme le loup, et dans la situation actuelle, un lynx serait probablement un point intermédiaire au niveau de la difficulté photographique.
    • Un point critique se situes au niveau des appâts, car il est possible que :
      1. cela soit tout simplement interdit, c'est d'ailleurs très probable!
      2. il ne faudrait pas, mais absolument pas, que le loup associe nourriture et êtres humains (et là c'est globalement mal partit, ne considérant simplement que les ordures ménagères, dont la simple quantité suggère un point de rencontre à un moment ou à un autre), mais revenons à nos appâts, cela implique principalement qu'il ne faut pas d'odeur humaines à proximité, donc des précautions extrêmement strictes au niveau de la manipulation et du matériel, je suppose qu'un simple poil ou cheveu humain sur l'appât pourrait constituer un auto-goal.
    • Un autre point important est l'affût, où discrétion et sécurité sont indispensables, le concept de sécurité dans le contexte du loup peut paraître exagéré à certains, mais paraît indispensable à l'auteur de ces lignes, de plus être transit de froid de nuit à proximité d'un appât n'est pas la situation la plus rassurante, ni la plus favorable au calme nécessaire à la prise de bonnes photos. En fait un solution intéressante, mais plus compliquée au niveau matériel qu'un affût au sol consisterait à faire un affût depuis un arbre avec un matériel suffisant pour passer la nuit à 3 ou 4 mètres du sol (aucune certitude pour le caractère optimum de ces chiffres). Du matériel et des techniques ont été mises au points, à partir des techniques utilisées pour l'élagage, quelques liens : Réseau Accrobranche
Articles :
29 mars 2012 Glion - Villeneuve
6 octobre 2011 Randonnées en France
7 août 2011 De Rolle à Gland
8 janvier 2011 Petite folie au Folly
26 décembre 2010 Sonloup - Jor ou Les Avants
13 décembre 2010 Petit tour vers Ardon
19 juillet 2010 Du Col de Bretaye au Sepey
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